La langue japonaise

Prononciation et transcription

Lorsque vous lisez un mot transcrit en rômaji (alphabet occidental), il y a des différences de prononciation.

Lorsque vous lisez un mot japonais transcrit en rômaji (alphabet occidental), il y a des différences de prononciation. Toutes les voyelles se prononcent à la française, sauf "u" qui se prononce quelque part entre le "ə", le "ou" et le "ü" et "e" se prononce plutôt "è", et "ei" comme un long "e" (ē). Lorsque deux voyelles se suivent, elles se prononcent individuellement : "ai" se dit "aï" ; "ue" se dit "oué" ; "oi" se dit "oï" ; "ae" se dit "aé".

Les voyelles longues sont transcrites par un accent circonflexe sur la voyelle. Cette règle parait simple, mais l'appliquer peut devenir un vrai casse-tête, surtout pour les "o" longs ! Il faut bien distinguer les "ō" qui proviennent du chinois (parfois transcrits "ou" mais cette orthographe porte à confusion dans des noms comme "Inoue" qui se lit bien Ino-ue et pas Inōe) et les les "oo" qui proviennent de l'ancienne graphie (l'hiragana "wo" n'étant plus utilisé que comme particule) comme dans "Susanoo" qui s'écrivait autrefois "Susanowo".

En français, l'accent circonflexe, placé sur les voyelles longues ("île"), est aussi utilisé en relation avec la prononciation du "a" extérieur, du "o" fermé et du "e" ouvert. Cet accent n'étant pas très courant dans notre langue, on comprend que des traducteurs l'omettent pour traduire certains "o" longs. Ils écrivent ainsi "Tokyo", mais les puristes, eux, écrivent "Tôkyô". Ainsi, la règle est claire, mais son usage est moins et tout dépend de l'habitude des traducteurs.

Pour notre part, nous avons choisi d'écrire les noms de villes et de personnages sans utiliser les "o" longs, selon l'usage courant. Par contre, les noms de fêtes respectent la règle de transcription. Enfin, pour les autres mots japonais, nous nous sommes alignés sur l'orthographe donnée dans le dictionnaire (shogun, par exemple).

Pour la prononciation des consonnes, la lettre "l" n'existe pas, mais le "r" se prononce "l". "g" est une consonne dure (comme dans le mot "garçon") ; "j" se prononce "dj" ; "h" est toujours aspiré (comme en anglais) ; "ch" se prononce "tch" ; "sh" se prononce "ch" (comme dans le mot "chat"). Les autres consonnes se prononcent comme en francais.

Le système d'écriture

L'alphabet syllabique japonais compte 46 sons qui s'écrivent de deux manières différentes : L'hiragana et le katakana. Ce sont des systèmes de signes qui ont uniquement une valeur phonétique, et n'ont donc pas de sens.

L'hiragana est une écriture simple que les enfants apprennent en premier. Il sert à noter les désinences grammaticales et certains mots qui n'ont pas de transcription phonétique en caractères sino-japonais (kanji). Ensuite, les enfants étudient le katakana, qui sert à transcrire les mots d'origines étrangère ainsi que les noms propres, de villes et de pays.

De plus, les japonais n'espacent pas les mots quand ils écrivent. Imaginez-vous en train de lire un texte en français avec toutes les lettres liées ! Une phrase écrite uniquement en hiragana est donc illisible. C'est pourquoi les japonais ont introduit les kanji, afin de faciliter la lecture. En chinois, chaque signe représente une idée ou un mot, tandis qu'en japonais, il représente une idée et un son de la langue.

Par exemple, "une montagne" se dit "yama" en japonais. Par ailleurs, ce caractère se lit "san" en phonétique, qu'on retrouve dans un mot tel que "fujisan", le fameux Mont Fuji.

En fait la lecture dite «kun» est la lecture japonaise et la lecture dite «on» est une lecture empruntée au chinois.

Les chiffres ont par ailleurs tous au moins deux lectures sur ce principe justement :

0 = rē
1 = hito
2 = futa
3 = mi
4 = yon
5 = itsu
6 = mui/mu
7 = nana/nano
8 = ya
9 = kokono
10 = too/to
1000 = chi

Ichi, ni, san, shi, go, roku, shichi, hachi, kyū, jū ce sont les lectures «on», c'est-à-dire les lectures chinoises. Seuls 100 et 10 000 n'ont pas de lecture kun.

 

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